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Dans le secteur industriel, la concentration d’éléments polluants dans l’air est très fréquent. Cependant, ce phénomène peut avoir de lourdes répercussions envers les employés d’une entreprise. En effet, une trop forte pollution de l’air ambiant peut provoquer des maladies, des difficultés respiratoires ou même des intoxications. Ainsi, la bonne ventilation d’un atelier industriel ou d’une usine est un facteur clé d’un environnement de travail sain. Cependant, il faut savoir que les polluants peuvent être spécifiques à une exploitation industrielle. Regardons de plus près les différents types de pollution et la manière de les limiter au maximum.

Les différents types de pollution

Tout d’abord, il existe un type de pollution très répandu, il s’agit de la pollution non spécifique, simplement générée par la présence humaine. Cela concerne l’intégralité des entreprises car elle se crée naturellement au sein des bureaux, des open spaces, des salles de réunion, etc. Le deuxième cas fréquent de pollution concerne la pollution spécifique. En effet, ce phénomène est largement répandu dans le secteur industriel où de nombreux éléments polluants peuvent être engendrés par une exploitation industrielle.

Ainsi, des normes sont mises en place concernant l’exposition des employés face à ce type de substances nocives. Ces normes concernent essentiellement des éléments chimiques tels que des solvants, des aérosols ou des gaz tels que le dioxyde d’azote ou le monoxyde d’azote. Ces éléments chimiques sont soumis à des valeurs définies d’exposition, permettant d’établir des durées d’exposition maximum à respecter afin de ne pas nuire au bien-être des employés.

Adapter le lieu de travail en fonction du degré de pollution

Dans une optique de respect des normes réglementaires établies, les entreprises disposant de lieux de travail soumis à des éléments polluants se doivent d’aménager leurs infrastructures afin de limiter tout impact des polluants auprès de leurs employés. La ventilation est alors un élément essentiel pour maintenir un environnement de travail sain en toute circonstance.

Dans le cas d’un lieu de travail engendrant une pollution non spécifique, il existe différentes sources de ventilation. On peut faire appel à une ventilation naturelle, en ouvrant simplement les portes ou les fenêtres, à intervalles réguliers, lorsqu’il s’agit d’un bureau de moins de 25 m² ou d’un atelier de moins de 15 m². Au-delà de ces superficies, l’installation d’une ventilation mécanique est indispensable.

Autrement, dans le cas d’un lieu de travail engendrant une pollution spécifique à une exploitation industrielle, les entreprises sont dans l’obligation d’adapter les postes de travail à cette exposition polluante. Ainsi, des modes de ventilation doivent être mis en place, tout en étant adapté au type de polluant et à sa quantité. Cette ventilation mécanique spécifique permet un renouvellement constant de l’air tout en respectant les normes d’exposition, permettant alors de réduire l’impact nocif des éléments polluants envers les différents employés.